Bonjour les gens !
Aujourd'hui je vous parle d'une bande dessinée, elle m'avait plus ou moins toujours fait de l’œil sans oser me lancer, alors quand j'ai été acceptée pour chroniquer le tome 2 de cette saga, j'ai eu quand même une certaine émotion qui a envahie mon petit cœur de modeste chroniqueuse !
Donc oui je vous parlerai du tome 2 mais commençons par le commencement et parlons donc du 1er tome !
Avant de poursuivre, je précise, c'est 🔞 (bon 16 ça passe 😉).
Le Petit Derrière de l'Histoire de Katia Even (scénariste et dessinatrice) et Marina Duclos (coloriste), édité chez Les éditions du Chat.
Donc merci à elles pour leur confiance et m'avoir mis leurs bébés entre les mains.
On dit toujours que "derrière chaque grand homme se cache une femme".
Ici l'autrice se l'est approprié à sa façon !
Ce serait plutôt chaque grand homme se cache derrière le derrière d'une femme !!
Et en l’occurrence la même : Marie.
Petit bout de femme coquinette, en tantinet portée sur la chose (un tantinet, un tantinet, faut le dire vite!) mais qui en a plein dans la tête mine de rien, puisqu'elle est ingénieure en physique quantique (si si ça existe !).
J'adore particulièrement cette petite bonne femme car elle est rondelette, charnue, top réal !
On est dans une bd érotique mais rien de trash, au contraire, très humoristique, supère légère.
Marie va passer d'époque en époque au gré des inventions qui ont marqué l'histoire et surtout l'évolution.
Ça lui apprendra à batifoler avec un physicien branché voyages temporels.
Mais va-t-elle pouvoir revenir à son époque ?
Dans ce tome 1 Marie voyage très vite à travers l'histoire, avec plein de clins d’œils.
Ce que j'aime tout tout particulièrement, c'est qu'avec toute les libertés que l'autrice prend avec l'histoire, elle l'assume et ne nous laisse pas en plan comme une vieille chaussette, il y a une deuxième partie qui va nous recadrer un peu tout ça.
Marie en revêt son habit d'institutrice
Comme quoi on peut être coquinou mais aussi s'instruire !
Un dessin rigolo, en super déformé (grosse tête, petit corps), sublimé par les couleurs de Marina Duclos qui fait un très beau travail.
Alors Marie est souvent nue mais quand elle est habillée, c'est juste wahou ! (si vous voulez en découvrir une, venez voir l'article du tome 2)
Donc amoureux de l'Histoire vous ne serez pas déçus, et pour ceux qui sont peu friands de l'Histoire, vous aller l'aimer !
Et celle que vous aller aimer, c'est forcement Marie !
Pour vous procurer cette petite femme lubrique :
Venez la découvrir en live juste ici 👇
Maintenant que je vous ai présenté LA femme de l'histoire, je cède la place aux femmes qui lui ont donné naissance (et quoi de mieux que leurs mots) :
Katia Even – scénariste et dessinatrice,
mais aussi éditrice !
Quadragénaire, mère de 4 enfants, c’est souvent comme ça qu’on commence à présenter les femmes…
Je suis plus que ça. Et être une femme ne change rien à ce que je fais.
Je fais de la BD. Pour adulte, certes, même si ça n’a pas toujours été le cas. J’ai fait guide touristique, vendeuse aussi, voire carrément prof le temps de fuir ce métier et de revenir à ma passion commune – les livres et l’art visuel.
Alors, on finit par allier les deux : faire de la bande dessinée, comme une évidence, et depuis 15 ans maintenant.
Pourquoi la BD érotique ?
Dans le contexte actuel morose et de plus en plus puritain, je dois avoir une âme d’Astérix en moi : je suis une irréductible qui résiste encore et toujours aux empêcheurs de tourner en rond !
Le Petit Derrière de l’Histoire n’est pas ma seule série. Je suis publiée aux éditions Tabou également, où je signe des albums surtout en tant que scénariste.
J’ai sorti plus d’une trentaine d’albums en 15 ans, que ce soit en jeunesse d’abord puis en érotique presque exclusivement à présent.
« Et alors ? vous êtes connue ? »
On me pose souvent cette question. Mais derrière son écran d’ordi et sa table à dessin, on se sent seule : comment savoir ce que le monde en pense ?
On peut toujours vérifier sur Wikipédia ou sur BDGest, on peut trouver des articles de presse, de télévision…
Disons que l’avantage de ne publier presque que de l’érotique me range dans une niche. Quand on est peu, on se démarque davantage. Mais parmi les 5000 nouveautés BD publiées par an, on se retrouve quand même vite noyée…
Marina Duclos – coloriste aux milles éclats !
Originaire du Sud de la France, je ne fais pas que de la couleur : je dessine aussi !
Je suis même une passionnée des mangas comme La Voie du Tablier, l'Atelier des Sorciers et du monde des shojo et Yaoi mangas d’une manière générale.
Après avoir intégré une faculté d'Arts plastiques puis avoir enseigné dans les écoles élémentaires et pratiqué dans des colonies spécialisées manga, je suis aujourd’hui dessinatrice-coloriste freelance. Fan de fantastique, la tête pleine de belles images et d’univers merveilleux, je crée des illustrations pour des fanzines, participe à des projets collectifs comme Envie d’ailleurs (déjà avec Katia d’ailleurs). J’ai également participé à la création d’éléments visuels sur des jeux vidéo, des mascottes ou encore des illustrations publicitaires.
Une fois mon talent de coloriste repéré par Audrey Alwett sur les planches d'Envie d’ailleurs, je débute alors une collaboration de huit ans sur Princesse Sara dès le tome 5, chez Soleil Blackberry. J’enchaîne les albums comme coloriste avec Shinobi Iri, L'affaire GreenPower, Zoé Babysitter, allant jusqu'à aider sur les Forêts d'Opal et Les Naufragés d'Hytaq. Revenant à mes premiers amours scénarisés par Katia, je signe Narcisse et Le Peuple des Brumes chez Tabou.
Cela fait maintenant plus de 10 ans que nous nous connaissons Katia et moi. Nous avions même commencé notre collaboration sur les premières pages du Petit Derrière de l’Histoire quand il n’en était encore qu’à l’état de début de projet, juste « pour voir ».
Et on ne s’est plus jamais quittées.
Coloriste, multifonctionnelle !
Comme pas mal de personnes dans le métier je suis une passionnée du coup de crayon. Actuellement autrice du manga Mythes et Légendes au scénario et au dessin, celui-ci en est à son quatrième tome avec deux spin-off et un hors-série. Publiés en auto-édition, cela fait également de moi quelqu'un qui connaît la chaîne du livre et la valeur des Crowdfundings.
Entre deux albums à mettre en couleur j'ai également deux projets de Yaoi, dont un qui sera adapté en Webtoon. Afin de concilier tout cela, je travaille lentement mais sûrement grâce au soutien de mécènes que je remercie chaleureusement via la plateforme Tipeee. Car ces projets personnels passent souvent après les contrats éditoriaux.
Mon métier de coloriste commence à être reconnu et mon travail apprécié. Le chemin a été long. Car ce n’est pas comme si la mise en couleur n'était pas chronophage.
Et une page BD à mettre en couleurs, c’est long !
Lorsque je reçois les pages elles sont en noir et blanc, le fichier demande à être retravaillé et parfois nettoyé, préparé pour la mise en couleur. J'ai souvent fait appel à des préparateurs de planches, aussi nommés aplateurs ; ces personnes délimitent les zones de couleur, comme la peau, les cheveux etc... Sur le tome 2 du Petit Derrière de l’Histoire, c'est Alicia Even, la fille de Katia, qui a donné un coup de main fort apprécié. Ceci fait, vient le choix des couleurs, des ambiances, une ambiance par scène afin d'équilibrer la narration ! C'est un processus plus réfléchi qu'il n'y paraît. Puis viennent les ombres qui permettent entre autres de dissocier les plans ou d’attirer le regard là où c'est essentiel. Car tout n'est pas important dans une case, particulièrement sur des plans d'ensemble. Le rôle de la lumière est également décisif, sans compter qu'un coloriste ne peut jamais satisfaire pleinement une équipe éditoriale et que nombre de retouches sont à prévoir une fois la couleur posée.
Une collaboration qui dure
Le travail de couleur sur une page peut aller d'un à deux jours voir plus ou moins selon les albums, la difficulté des dessins ou la somme de détails à prendre en compte. Aussi sur Le Petit Derrière de l’Histoire, certaines se font très vite et d'autres mettent jusqu'à quatre jours. Mais dans l'ensemble, il y a peu de modifications d'ambiances sur lesquelles nous ne sommes pas d'accord avec Katia. Et lorsqu'elle utilise des références, elles me sont souvent transmises afin de correspondre à une demande particulière. C'est avant tout un dialogue et un rapport humain très agréable. Le fait de travailler en financement participatif nous offre plus de marge de manœuvre sur la réalisation de l'album qu'avec un éditeur qui ne verra souvent que la date butoir du rendu et non le temps de travail en fonction de la difficulté du rendu.
Une recette qui marche !
Je vous donne rendez-vous tout de suite pour parler du tome 2
https://lemondededamecouette.blogspot.com/2021/12/le-petit-derriere-de-lhistoire-2-bah.html
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